top of page
La Boite à Papilles

L'HISTOIRE DU RHUM au travers du voyage de la canne a sucre...


Une peinture représentant un île composée de différents objets autour du rhum

Il parait évident de dire que l'Histoire du Rhum est étroitement liée à celle de la canne à sucre et aux voyages que cette dernière a subies.

Mais raconter les différentes étapes qui ont amener au rhum tel qu'on le connait aujourd'hui est un exercice de style assez ardue et qui demande de prendre des pincettes sur certains passages.

C'est surtout une guerre d'égo, chaque pays revendiquant être à l'origine du rhum sous une forme ou sous une autre. Je vais donc essayer à travers ce post de simplifier au maximum ces différentes et de tirer au clair tant bien que mal les flous sur cette fabuleuse histoire !


Il faut remonter assez loin dans le temps pour bien comprendre les enchainements et les évènements qui ont construit l'Histoire du Rhum...


Canne à sucre avec la date 7000 avant JC écrite à côté

POINT DE DEPART : LA MELANESIE...

Pour la première au monde, la variété originale Saccharum robustum de la canne à sucre voit ses premières graines germer en plein cœur de la Nouvelle-Guinée actuelle appelée à l'époque la Mélanésie : notre fabuleux voyage peut alors commencer ! Cette graminée vivace est fait encore partie intégrante de l'écosystème du pays. Et cette première variété va commencer son voyage à travers le monde en commençant par l'Océanie et l'Asie et évoluer au gré des voyages, des climats et des sols. Ainsi 2 nouvelles variétés vont apparaitre et se croiser pour donner naissance à la Saccharum sinense en Chine et la Saccharum barberi (avec pour objectif la production de sucre) en Inde.

Au fil des décennies, l'homme va apprendre à cultiver la canne et à en extraire le sucre et les premières techniques d'extraction apparaissent en Chine vers 6000 av JC.

Mais les premières techniques de distillation apparaissent aussi non pas pour produire du rhum mais dans un premier temps des huiles essentielles à partir de solutions aqueuses diverses : la Haute Mésopotamie en sera le berceau.


Canne à sucre avec la date VIème siècle avant JC écrite à côté

LE PASSAGE DE TEMOIN...

Au travers de leurs voyages et de leurs péripéties, les Perses de l'empire des Achéménides ramènent avec eux ces différents savoirs mais Alexandre le Grand (Roi de Macédoine en 336 av. J.-C. à la suite de l'assassinat de son père, Philippe II, il a également été Pharaon d'Égypte de 331 à 323 av. J.-C. et Grand roi de Perse de 330 à 323 av. J.-C.) 2 siècles plus tard vient à bout de l'empire des Achéménides et prend possession de la totalité de la Perse. Les Grecs s'approprient ainsi les techniques de la culture de la canne à sucre qu'ils diffusent à travers tout le Proche-Orient. Alexandre le Grand au travers de ses différents voyages et statuts honorifiques va ainsi participer grandement au perfectionnement des techniques de distillations : dans un premier grâce aux Egyptiens, puis ensuite aux Grecs (le mot "alambic" provenant du grec ambix) et enfin par les Arabes qui désigneront l'ensemble de l'appareillage al ambiq.

Les Arables par leurs futures conquêtes vont rependre les techniques d'extraction du sucre en Afrique du Nord, dans la péninsule Ibérique et en Sicile.

Mais les Arabes vont également améliorer grandement les techniques de distillation en se basant sur la savoir acquis des Egyptiens pour produire des huiles essentielles de plus en plus pures par hydrodistillation (le principe d'hydrodistillation consiste à immerger le matériau source (par exemple, des plantes, des pétales de fleurs ou du pétrole brut) dans un récipient contenant de l'eau, appelé un alambic. Le mélange est ensuite chauffé, provoquant l'ébullition de l'eau et la libération de vapeur. Cette vapeur entraîne avec elle les molécules du matériau source. Ce mélange de vapeur et de molécules est ensuite dirigé vers un condenseur, où la vapeur est refroidie et redevient un liquide. Ce liquide est recueilli dans un décanteur, où le composé d'intérêt (par exemple, une huile essentielle) peut être séparé de l'eau).

Un certain Al-Kindi ira même jusqu'à produire des parfums. En 910, Al-Razi arrive même à séparer l'éthanol à des fins thérapeutiques.

Petit à petit, l'Histoire du rhum se construit...


Un vieux voilier avec la date 1099 écrite à côté

LA CANNE A LA CONQUETE DU MONDE...

C'est au tour des Européens de jouer le rôle d'ambassadeur de la canne à sucre et c'est durant leurs 3 croisades de 1096 à 1192 qu'ils rapportent la précieuse du Proche-Orient.

La connaissance sur les techniques sucrières et sur la distillation va encore faire un grand bond en avant grâce notamment à un alchimiste italien issu de l'Ecole de Salerne du nom de Magister Salernus qui va fournir l'une des premières recettes pour la distillation fractionnée de l'alcool : l'eau de vie ainsi obtenue n'est utilisée qu'à des fins thérapeutiques. En 1150, il publie dans la "Mappae Clavicula" des recettes pour l'isolation de l'alcool, qui constituent la première mention d'alcool potable appelé "aqua ardens".

Mais l'Italie va continuer à apporter beaucoup au perfectionnement des techniques de distillation en élaborant notamment vers 1280 le premier condensateur à serpentin (qui permet de refroidir et de condenser en liquide les vapeurs d'alcool) ! Un grand bon en avant est réalisé et différents ingénieurs vont se servir de cette invention pour l'améliorer mais encore une fois le résultat obtenu n'est utilisé qu'à des fins thérapeutiques.

A partir des années 1300, toutes ces acquisitions scientifiques dans le domaines de l'extraction et de la distillation se diffuse à travers toute l'Europe !


Deux sacs de sucre de canne avec la date 1450 écrite juste à côté

D'ILES EN ILES ET DE CONTINENTS EN CONTINENTS...

La canne à sucre et ses techniques continuent leur implantation à travers le monde : Madère en 1450, les Iles Canaries en 1483, l'Archipel de Sao Tomé et Principe dans le Golfe de Guinée en 1487, etc...


Un vieux voilier avec la date 1493 écrite juste à côté

LA DATE A RETENIR POUR TOUT AMATEUR DE RHUM AGRICOLE...

Pour qui aime les rhums des Antilles, c'est la date à retenir avant toutes les autres ! Elle est très étroitement lié à un homme et à un archipel... C'est en effet à cette date que Christophe Colomb (né Cristoforo Colombo, est un navigateur et explorateur de la fin du 15e siècle, célèbre pour avoir découvert le Nouveau Monde, autrement dit les Amériques, en 1492), lors de son deuxième voyage vers les Amériques, décide de faire une halte sur l'île de Gomera, aux canaries d'où il va entre autre revenir avec des boutures de canne à sucre direction...LES ANTILLES !

Mais la canne à sucre et son exploitation continue sa grande conquête à travers le monde : Haïti, Mexique, le Pérou et ainsi de suite !


Une canne à sucre avec la date 1526 écrite juste à côté

LA CANNE A SUCRE DEBARQUE AU BRESIL...

C'est au tour de Brésil de découvrir les vertus de la canne à sucre et de prendre de l'avance en domaine de distillation. C'est en effet en 1526 que le Portugal importe pour la première fois de la canne au Nord-est du Brésil précisément dans la région de Pernambouc. Et c'est en 1532 qu'est distillée la première cachaça selon un certain anthropologue brésilien dans la région de Sâo Paulo. En 1575, le Brésil rassemble pas moins de 60 exploitations sucrières appelées des engenhos.

Et notre fameux rhum n'est toujours pas de ce monde ! Devancé par la cachaça, le brandy va également lui voler la place...



Un verre de Brandy avec la date 1595 écrite juste à côté

BARBADE ou MARTINIQUE ?

Les différentes techniques de distillation ne cessent de se perfectionner et de s'affiner avec la mise au point de la double distillation par exemple ou encore l'amélioration de des condensations graduées et tout cela donne naissance à un commerce de plus en plus florissant d'eaux de vie de meilleure qualité. C'est ainsi par exemple que les Néerlandais développent la distillation des vins charentais et produisent le "vin ardent (brandewijn) que l'on connait aujourd'hui sous le nom de Brandy. Les néerlandais développent un commerce de plus en plus importants en Asie et en Océanie (La Compagnie Hollandaise des Indes Orientales est crééeen 1602) approvisionnant par exemple les pays du Nord en vin de Bordeaux. Ils s'emparent entre autre de Jayakarta (l'actuelle Jakarta) sur l'île de Java où ils découvrent les premiers procédés de distillation de mélasse fermentée selon un procédé chinois : le rhum est presque né et s'appelle l'arrack. En 1621, la Compagnie Hollandaise des Indes occidentales permet la création de nombreux comptoirs à travers le monde et plus particulièrement aux Amériques. En 1637, Pieter Blower met en place des plantations sucrières à la Barbade et aurait commencé à produire du rhum en 1652 ! Le rhum serait donc né à la Barbade en 1652 ? Certains experts en doutent encore et l'information est encore source de polémique... Pour preuve, en 1639, La Compagnie des Iles d'Amérique délivre à Jean Faguet un privilège décennal pour la production d'une eau de vie à base de canne à sucre (on ne parle pas encore de rhum) à Saint Christophe et en Martinique ! Une chose est sûre, c'est que l'histoire du rhum est en marche : suite aux révoltes de Pernambouc et à l'oppression des juifs luso-néerlandais, de nombreux planteurs de canne à sucre s'exilent à la Barbade et en Martinique (1200 en tout dont 900, pour la plupart de confession juive, en Guadeloupe) en 1640, année durant laquelle les premières exploitations sucrières sont construites en Martinique.


Une vieille bouteille de rhum avec la date 1650 écrite juste à côté

LES MOTS "RUM" et "RHUM" APPARAISSENT...

En 1640, la Three Houses Plantation est créée : il s'agissait d'une plantation de canne à sucre située sur la côte sud-est de la Barbade, dans la paroisse de St. Philip.

Comme son nom l'indique, la plantation de Three Houses tirait son nom du fait qu'il n'y avait littéralement que trois maisons dans la zone pendant une certaine période. En 1650, on peut lire pour la première fois dans ses manuscrits le mot "rum" apparaitre.

En 1655, la Jamaïque (colonie espagnole jusqu'à cette date) devient anglaise et pour la première fois, on peut lire dans les écrits de la Royal Navy que les marins bénéficient d'une ration quotidienne de "rhum".

L'Histoire du rhum est en marche !



Une vieille bouteille de rhum avec la date 1656 écrite juste à côté

LE RHUM CONQUIERT LE MONDE...

Les Etats-Unis font venir de la mélasse des colonies anglaises afin de produire du rhum qui se consomme à travers tout le pays. En 1656, l'Etat du Connecticut prend les premières mesures contre la consommation excessive de rhum. Cela n'empêche pas une augmentation exponentielle de la production et de la consommation de rhum à travers tout le pays !

En 1660, la canne à sucre est introduite à Maurice puis à La Réunion où apparait la production de flangourin un jus de canne fermenté (les distilleries n'étaient pas encore implantées).

Pendant ce temps là les habitations sucrières en Martinique s'installent sur toute l'île : on passe ainsi de 117 habitations en 1670 à 450 en 1767 !



Un bouquet de canne à sucre coupée avec la date 1671 écrite juste à côté

LE COMMERCE DES ESCLAVES...

L'Histoire du rhum n'a pas toujours été malheureusement constituée de périodes flatteuses et parallèlement à l'augmentation des plantations de canne à sucre s'est développé un commerce bien sombre, celui des esclaves exploités pour les travaux dans ces plantations. Ce commerce était mené la plupart du temps par des Compagnies qui se sont créées au fil du temps : la Compagnie Danoise des Indes Occidentales en 1671, la Compagnie Royale Africaine en 1672, la Compagnie du Sénégal en 1674, la Compagnie danoise de Guinée en 1680, etc... 60 à 70 % des esclaves étaient employés dans les plantations de canne à sucre.


Un fût de rhum avec la date 1690 écrite juste à côté

LES PREMIERS VIEILLISSEMENTS EN FUTS...

Le port de Bristol devient l'un des grand importateurs de fûts de spiritueux et notamment du cognac et du rhum. En 1690, un nouveau processus de maturation du cognac (qui sera appliqué en même temps aux fûts de rhum) est mis en place : les fûts fraichement importés étaient placés dans des caves humides sous le contrôle des autorités douanières britanniques : ce processus pris le nom de "early landed". En 1993, un certain John Barret appliquera le même procédé avec des fûts de rhums jamaïcain qu'il entreposera dans une carrière souterraine de Wickwar (village et paroisse civile situé dans le comté du Gloucestershire, en Angleterre). Les importateurs français s'y mettent aussi en faisant maturer des centaines de fûts de rhum dans les entrepôts des ports du Havre, de Nantes, de La Rochelle, de Bordeaux ou encore de Marseille !



Des palmiers avec la date 1693 écrite juste à côté

ET PENDANT CE TEMPS LA EN MARTINIQUE...

La Martinique continue sa marche en avant pour devenir une des principales îles productrice de rhum des Antilles Françaises. En 1693, le célèbre missionnaire Jean-Baptiste Labat (cf ma rubrique sur les distilleries de Guadeloupe) effectue son premier voyage en Martinique et améliore le processus de distillation du rhum en y incluant des alambics charentais à passe et à repasse.



Un esclave brisant ses chaines avec la date 1791 écrite juste à côté

L'ABOLITION DE L'ESCAVAGE...

Tout débute par le soulèvement des Noirs Libres et des esclaves de la colonie française de Saint-Domingue qui déclenchent la première insurrection anti-esclavagiste sur le continent américain sous la direction de Toussaint Louverture (il fut arrêté par les forces françaises en 1802 et emprisonné dans le Fort-de-Joux dans le Jura, dans les Alpes inférieures en France, où il meurt d'une maladie le 7 avril 1803 : le combat de Louverture contre l'esclavage et pour l'indépendance d'Haïti a fait de lui une icône non seulement dans l'histoire haïtienne, mais aussi dans l'histoire mondiale de la lutte pour la liberté et l'égalité) et de Jean-Jacques Dessalines (il est devenu gouverneur général d'Haïti du 1er janvier 1804 au 2 septembre 1804, après quoi il est devenu empereur d'Haïti, régnant du 2 septembre 1804 jusqu'à son assassinat le 17 octobre 1806 : il est souvent considéré comme l'un des pères fondateurs d'Haïti) qui conduira à l'indépendance de l'Etat Haïtien. L'esclavage est définitivement aboli en 1848 !



Un alambic de rhum avec la date 1802 écrite juste à côté

LA PRODUCTION DE RHUM SE MODERNISE...

1802 est le point de départ d'une série de découvertes qui tracera le chemin vers les processus de fabrication que nous connaissons aujourd'hui :


  • 1802 : Invention de l'aéromètre de Sikes permettant de déterminer avec précision le titre alcoolique d'un distillat mais également des coupes de distillation

  • 1808 : le premier alambic vertical à colonne de fractionnement équipé de plateaux est construit par le français Jean-Baptiste Cellier-Blumenthal ! Après avoir déposé le brevet en 1813, il en fait construire deux à Bordeaux qu'il ira installer en Martinique en 1818.

  • 1813 : invention de l'alambic hybride Baglioni qui est un appareil de distillation non fractionnée

  • 1815 : invention du sacharimètre de Bates qui permet de mesurer la concentration en sucre dans une solution.

  • 1820 : mise au point d'alambics en bois donnant des distillats à teneur alcoolique élevée mais à rendement faible.

  • 1825 : William Grimble, un ingénieur anglais, met au point un condensateur multitubulaire venant ainsi concurrencer ceux à serpentin

  • 1830 : Robert Stein également britannique dépose le brevet du patent still, un alambic à distillation continue

  • 1840 : les alambics à colonne simple se développent un peu partout dans le monde

  • 1855 : mise au point de la célèbre colonne à bas degrés de type Savalle évitant toute perte de produit par évaporation

  • 1864 : l'épidémie de phylloxéra qui se propage sur l'ensemble des vignobles du Vieux Continent détourne les européens vers d'autres boissons alcoolisées que le vin : whisky, rhum, tafia,...

  • 1888 : date très importante pour l'avenir du rhum : en effet, l'allemand Friedrich Soltwedel découvre sur l'île de Java le secret de la fertilité des fleurs de la canne à sucre maitrisant ainsi la reproduction de cette plante et permettant de mettre en place un processus d'hybridation. A partir de cette date, de nombreuses variétés vont être créées.

  • 1893 : le français Ernest Sorel affine la technique de la colonne à distiller en définissant les bases de calcul

  • 1900 : date également très importante puisque c'est à cette période qu'un certain nombre d'exploitations sucrières des Antilles françaises et de l'Océan Indien vont s'orienter vers la distillation direct du vesou fermenté (que l'on appelait le rhum z'habitant et qui était consommé tel quel). Le rhum agricole est en marche ! Malheureusement, en 1902, l'éruption de la Montagne Pelée anéantit la ville de Saint-Pierre avec ses 30000 habitants et sa trentaine de distilleries !

  • 1920-1933 : plein essor du rhum cubain suite à la mise en place de la prohibition au Etats Unis. C'est l'explosion des cocktails et de la marque Bacardi ! Le rhum est décomplexé !


Une vieille carte du monde avec la date 1948 écrite juste à côté

VERS UN CLASSIFICATION DU RHUM...

Le rhum a envahi la planète ! Selon les climats, les sols, les méthodes de plantations, d'extraction, de distillation ou encore de vieillissement propres à chaque pays et à chaque distillerie le rhum produit est différent d'un continent à l'autre. En 1948, David A. Embury dans son ouvrage "The Fine Art of Mixing Drinks" (lien) classe les rhums en 3 catégories :

  • les rhums lourds distillés en fractionné avec une aromatique forte que l'on peut aisément utiliser dans les long drinks et les punchs

  • les rhums légers distillés en colonne, faibles en éléments non alcooliques et offrant une douceur en bouche et qui peuvent servir également de base à certains cocktails comme le ti-punch

  • les in-betweeners généralement distillés en colonnes et qui se situent entre les 2 précédentes catégories

Je ferai un article de blog spécial sur les différents styles de rhum prochainement.



Une carte de la Martinique avec la date 1996 écrite juste à côté

LE PREMIER AOC POUR LE RHUM...

Date symbolisant la fierté de toute une île, puisqu'en 1996 le rhum agricole (fabriqué exclusivement à partir de pur jus de canne à sucre) martiniquais obtient le label AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) En Savoir Plus

D'autres pays suivront cette démarche par la suite.



Une photo de Rio de Janeiro avec la date 2012 écrite juste à côté

ET LA CACHACA ?

En 2012, les Etats-Unis reconnaissent la cachaça comme un produit d'appellation contrôlée et permet ainsi au Brésil d'en devenir le producteur exclusif !



Le rhum n'a pas fini de nous surprendre et chaque jour des distilleries ou des embouteilleurs indépendants nous apportent leur lot de nouveautés et d'innovation plus ou moins heureuses mais une chose est sûre c'est que le rhum a un très bel avenir devant lui !


Mes sources pour écrire cet article :

- différents posts du net

- un livre formidable que je vous conseille vivement : "Rhums et autres spiritueux à base de canne à sucre" de Cyrille Mald (acheter ce livre)

Photo et signature du créateur et du gérant du site Rhum Passion Jean-François FRADET

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page